Alexandre et Samuel, professionnels de la maintenance industrielle et ambassadeurs Proch’Orientation

Les techniciens de maintenance industrielle sont très recherchés en Hauts-de-France : 1760 postes étaient à pourvoir en 2022 ! Ce métier polyvalent offre des débouchés dans tout type d’entreprise et permet de belles évolutions de carrière. Interviews croisées.

En quoi consiste le métier de technicien de maintenance ? 

La maintenance peut être préventive ou curative. Samuel nous explique la différence : « La maintenance préventive consiste à éviter les pannes grâce à l’entretien correct et régulier des équipements. La maintenance curative consiste à faire un diagnostic en cas de problème de fonctionnement, ce qui nécessite des connaissances en électrique, hydraulique, mécanique, pneumatique et automatique, pour comprendre ce qui dysfonctionne et savoir le réparer. » Le but étant d’optimiser le système de production de l’entreprise : « On rédige un rapport pour chaque intervention de dépannage. L’analyse de ces rapports permet d’éviter que les mêmes pannes ne se reproduisent. Une machine à l’arrêt peut bloquer toute une production, la réactivité du technicien est donc primordiale » souligne Samuel. Le technicien de maintenance, c’est un peu le médecin urgentiste des entreprises de production !

Quels sont vos parcours professionnels ?

Alexandre et Samuel ont tous deux fait un bac sciences et technologies industrielles génie Électrotechnique, suivi d’un BTS Électrotechnique. D’autres diplômes mènent aussi à la maintenance industrielle (notamment le BTS Maintenance des systèmes, mais aussi le BUT génie industriel et maintenance, ou la Licence pro). Ce métier offre des débouchés dans divers domaines : métallurgie, aéronautique, automobile, agro-alimentaire…  « J’ai travaillé pendant 20 ans dans l’industrie automobile et depuis 2 ans dans l’industrie métallurgique. D’abord technicien de maintenance, j’ai évolué vers le poste de chef d’équipe » raconte Samuel. Alexandre confirme les belles possibilités d’évolution du métier : « D’abord embauché en tant que préparateur, j’ai gravi les échelons au fil de mes différents postes : deviseur, chargé d’affaires, responsable de contrat de maintenance, responsable d’atelier et depuis 10 ans maintenant, responsable de centre de profit. » Le domaine de la maintenance industrielle nécessite de mettre à jour ses connaissances  régulièrement par le biais de la formation continue : un atout pour les salariés comme pour les entreprises.

Quelles évolutions le métier connaît-il ?

Alexandre voit son métier évoluer constamment : « Les enjeux environnementaux sont primordiaux. Mon entreprise s’inscrit dans une démarche RSE (responsabilité sociale des entreprises) » c’est-à-dire qu’elle s’engage dans le développement durable en réduisant son impact sur l’environnement. L’entreprise de Samuel compte un service environnement et des responsables QHSE (qualité, hygiène, sécurité, environnement) engagés dans la maîtrise des risques industriels et la protection de l’environnement. « RECYCO est certifiée ResponsibleSteel™ ce qui garantit une production responsable, une utilisation durable et un meilleur recyclage de l’acier. » Alexandre souligne les avancées technologiques du métier avec « l’industrie 4.0 ». Des applications sont créées pour automatiser certaines tâches de maintenance répétitives et fastidieuses (relevés de jauge, contrôles…) : désormais certaines machines les effectuent toutes seules. Un gain de temps pour les techniciens de maintenance qui peuvent ainsi se consacrer aux interventions qui nécessitent expertise et savoir-faire.

Si le métier de technicien de maintenance t’attire, n’hésite pas à faire un stage de quelques jours pendant les vacances scolaires grâce à la convention de stage Proch’Orientation.

Samuel Graveleine et Alexandre Fournier sont ambassadeurs des métiers Proch’Orientation. Si vous êtes enseignant et que leur témoignage vous a intéressé, n’hésitez pas à les solliciter pour une intervention en classe.